Comment se remettre à écrire après une (trop) longue pause

Il y a des périodes où écrire coule de source. Et d’autres où… Rien ne vient. Pas une ligne. Pas une envie. Pas même un fantasme de personnage mystérieux qui t’obsède sous la douche.

Moi, ces derniers mois, j’étais dans la deuxième catégorie. Entre la vie qui prend toute la place, la fatigue, les horaires impossibles et cette petite voix qui répète « À quoi bon? », j’ai perdu le feu sacré. Ou plutôt, j’ai perdu l’habitude. L’élan. Le plaisir.

Mais récemment, je me suis remise à écrire. Doucement. En vacillant, parfois. Et j’ai eu envie de partager ça. Pas comme une recette miracle, y en a pas. Mais comme une main tendue à toutes celles et ceux qui ont un roman dans le cœur, mais rien sur la page.

Alors… Comment on fait pour se remettre à écrire quand on se sent rouillé.e, bloqué.e, vidé.e?

Voici 5 pistes douces mais efficaces pour remettre le pied à l’étrier (sans s’autoflageller au passage).

1. Revenir à l’écriture plaisir (et uniquement ça)

Tu n’as rien à prouver. Ni aux autres. Ni à toi non plus. Ce n’est pas un concours. Y a pas de deadline. Pas de page blanche. Ici, il est question de toi, et de ton envie de raconter quelque chose. Alors écris sans but, sans pression de résultat. Une scène rêvée. Une lettre à ton book boyfriend. Une micro fanfiction que personne ne lira. Un dialogue qui te fait sourire.

Ta mission: écrire une chose qui ne servira à rien. Juste pour toi.

2. Relire ce qui t’a donné envie d’écrire

Stephen King. Agatha Christie. Emily Brönte. Peu importe. Mais on a toutes et tou sun livre, un.e auteur.ice, une scène qui nous a un jour fait dire : moi aussi, je veux faire ça.

Quand l’envie d’écrire s’éteint, reconnecter avec cette source peut rallumer l’étincelle. Même une relecture rapide de quelques chapitres, ou une vidéo où l’auteur.ice parle de son processus. Juste pour te rappeler ton envie.

3. Commencer petit

C’est tentant de se dire « je reprends mon roman cette semaine ». Mais si t’as pas écrit depuis trois mois. Tu risques juste de te dégoûter encore plus.

Commence petit. Une scène. Un souvenir réinventé. Trois lignes dans un carnet. Une réplique dans ton appli de notes. Pas besoin de structure. Pas besoin de Scrivener. Juste un moment de reconnexion.

4. Te laisser guider (par un prompt ou un carnet)

Parfois, on n’a pas besoin de réfléchir. Juste d’écrire ce qu’on nous souffle. C’est ce que j’ai fait. Un prompt. Une idée. Une consigne. Et j’ai laissé mes doigts taper, sans jugement.

=> C’est pour ça que j’ai créé un guide de 200 idées d’écriture. Parce que des fois, c’est tout ce qu’il faut pour débloquer la machine.

Un petit déclencheur, sans enjeu. Et parfois… Boum! Une scène naît. Un personnage revient. Un projet démarre sans prévenir.

5. T’entourer de douceur (pas de discipline militaire)

Arrête de te promettre que tu vas écrire « tous les jours ». Arrête de penser que tu es « nul.le » si tu n’as pas été régulière. Ce n’est pas une faute. C’est la vie. Ce qu’il te faut, c’est un environnement bienveillant: une playlist qui t’apaise, une boisson chaude, une lumière tamisée, ton carnet préféré. Et surtout, la permission d’écrire mal, un peu, lentement, mais sincèrement.

Pour aller plus loin

Si tu veux un petit coup de pouce en plus, j’ai créé un guide rempli de 200 idées d’écriture par genre: des scènes, des exercices, des conseils, pour redémarrer sans prise de tête.

Et si tu veux revenir à la lecture douce (sans objectif de performance), j’ai aussi un carnet de lecture d’hiver tout cosy, à télécharger gratuitement.

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