Bienvenue dans mon projet sanglant de l’été… et il sent la frite froide et la peur.
L’été, c’est fait pour lire des livres. Et aussi pour tuer des gens dans un fast-food abandonné.
Non ? Juste moi ?
Bon.
J’étais tranquillement posée devant Vendredi 13 – Chapitre 1 (parce que parfois, faut retourner aux bases), quand ça m’a frappée. Ce que j’aime dans les slashers, ce ne sont pas juste les meurtres spectaculaires ou les scream queens recouvertes de faux sang. C’est l’ambiance.
Le soleil qui tape pendant que les ados prennent des décisions catastrophiques.
Les uniformes qui collent à cause de la chaleur.
Les secrets qui suintent plus que la clim du Fun Fries.
Et cette idée que tout peut basculer. Que l’été, c’est pas toujours si léger.
Alors forcément… j’ai craqué.
J’ai commencé à écrire Final Fryday — une nouvelle avec une vibe rétro 90s, une héroïne qui rêve de fuir sa ville paumée, un fast-food qui pue la graisse rance… et un tueur masqué, bien sûr.
Parce qu’il ne serait pas vraiment question de moi si je n’avais pas décidé de mêler slasher, scénarios, ketchup et rêve hollywoodien.
Pourquoi un slasher, et pourquoi maintenant ?
Parce que l’ambiance slasher d’été, c’est tout ce que j’aime : le décalage entre la lumière écrasante et l’horreur qui rôde. Le côté pop, assumé, fun et sanglant.
Final Fryday, c’est ma réponse perso à ce mood : une ville fictive (hello Clearview 👋), un été moite, une série d’événements chelous, et des personnages auxquels tu risques de t’attacher… parfois à tort.
Je voulais que ce soit un peu régressif, un peu méta, avec une Final Girl qui écrit autant qu’elle agit. Une lettre d’amour à tout ce que j’ai consommé, lu, regardé, adoré depuis l’adolescence.
Et, soyons honnêtes, une excuse parfaite pour faire dire à quelqu’un : “Je crois que le tueur bosse ici.”
Fun Fries, Clearview – Été 1993
On est en 1993. À Clearview, l’été s’annonce long, collant, et un peu trop calme.
Du moins, en surface.
Le Fun Fries est ce genre de fast-food où les corn dogs sont suspects, où le sol colle légèrement même après le ménage, et où tout le monde semble fuir quelque chose.
Et si tu veux savoir comment commence l’histoire… disons qu’un couple un peu trop chaud s’introduit dans la fête foraine après la fermeture. Et qu’ils ne sont pas seuls…
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Une Final Girl… avec un carnet à scénarios
Olivia Boyd, 17 ans, héroïne malgré elle, bosse au Fun Fries pour économiser et se barrer de cette ville en pente douce vers l’oubli. Elle est sérieuse, sarcastique, crevée la moitié du temps, mais toujours lucide. Et elle observe TOUT. À commencer par les clients, qu’elle transforme en personnages dans son carnet à idées.
Son crush ? Joe.
Toujours le même milkshake à la fraise. Toujours un walkman vissé aux oreilles. Toujours un regard étrange quand on parle de l’été 1973… Mais chut. On n’en est pas encore là.
Une équipe… pas si banale
Il y a Kendra, la meilleure amie/slash/encyclopédie des films d’horreur. Toujours prête à te sortir une réplique de L’Exorciste, mais qui ne plaisante pas quand sa meilleure pote est en danger.
Et puis Max, le manager un peu trop cool pour être net, qui garde un secret dont il n’a même pas conscience.
Tom, le connard prétentieux assistant-manager, fils du maire, persuadé d’être invincible (spoiler : il ne l’est pas).
Scarlet, douce, mystérieuse, avec un regard que tu n’oublies pas… et un souvenir glaçant.
Paul, le garçon qu’on remarque à peine, mais qui remarque tout.
Et puis Joe.
Toujours Joe.
La guitare. Le regard. Le passé. JOE, QUOI.
Ils bossent ensemble. Ils se croisent. Ils s’engueulent. Et quelque chose les observe.
Ce que tu vas trouver dans Final Fryday
- Un fast-food moite, sale, presque vivant
- Une Final Girl un peu trop brillante pour rester en vie
- Une tension qui grimpe doucement, comme la température
- Des secrets de famille, des disparitions oubliées, des cornichons douteux
- Et un tueur. Masqué. Silencieux. Souriant.
Je suis en plein dedans.
Pas encore au bout, mais j’ai hâte de m’y replonger.
Et honnêtement ? J’ai rarement autant pris mon pied à écrire une histoire.
Alors voilà.
Si toi aussi, t’aimes les étés un peu trop chauds, les uniformes un peu trop tachés, les secrets un peu trop gros…
Bienvenue à Clearview.
Et n’oublie pas : au Fun Fries, le sourire est toujours offert.
Même quand tu cries.