Mon top 5 des pires excuses pour acheter un livre en plus (et je ne regrette rien)

On va pas se mentir : acheter un livre en plus, alors qu’on en a déjà 47 dans sa PAL, c’est… presque un sport.
Un art.
Une discipline.
Et surtout, une suite d’excuses plus ou moins foireuses, dans lesquelles je me roule avec la grâce d’un petit panda littéraire qui ne veut pas qu’on lui parle de « raison ».

Alors voilà mes 5 excuses préférées.
Testées, validées, récitées comme des mantras. Est-ce que je les crois ? Peut-être. Est-ce que je les ressors ? Toujours.

1.“Je n’ai pas ce livre dans ce format-là.”

Oui, je l’ai en poche.
Oui, je l’ai en VO.
Mais est-ce que j’ai cette édition reliée avec tranche dorée et couverture pastel illustrée par une artiste canadienne indépendante ? Non.
Donc il me le faut. CQFD.

2.“C’est un investissement.”

Un mot très sérieux pour dire que j’achète un livre avec l’intention de le lire… un jour.
Ou pas.
Mais ça compte comme du capital culturel.
Et franchement, le jour où j’aurai besoin d’un roman feel-good avec un trope « fake dating + cottage anglais + recette de scones », je serai ravie de l’avoir déjà sous la main.

3.“C’est pour l’ambiance.”

L’ambiance de quoi ?
Je sais pas.
L’ambiance automnale ? De Noël ? D’une île hantée dans les années 30 ?
Peu importe. Si un livre me murmure « regarde-moi, je suis parfait pour une lecture sous plaid avec un thé à la cannelle », bah… je l’écoute.
C’est pas ma faute. C’est l’ambiance.

4.“Je l’ai vu passer 3 fois aujourd’hui, c’est un signe.”

C’est la règle. Trois apparitions = appel cosmique.
Une newsletter, un post Insta, un TikTok ? BAM.
Je prends ça comme un message de l’univers.
(Dans le doute, j’obéis. Je suis polie avec le destin.)

5.“Je ne vais pas l’acheter… Je vais juste le feuilleter.”

HAHAHAHA.

Feuilleter.
Comme si c’était possible de repartir d’une librairie sans un livre sous le bras après l’avoir caressé du regard, respiré, ouvert à la page 23 et souri au deuxième paragraphe.

Et si en plus je suis chez Waterstones à Londres, alors là, laissez tomber.
Les couvertures sont trop belles. Les titres VO me font de l’œil. Et je me dis que ce n’est pas vraiment pareil que d’acheter en ligne, tu vois ?
(Non. Tu vois pas. Mais moi, je vois très bien.)

Et tu sais quoi ?

Je ne regrette rien.
Zéro. Nada.
Ma bibliothèque déborde, mes étagères gémissent, mais… chaque livre a une histoire. Et parfois, cette histoire commence par une excuse pourrie. Et ça, c’est déjà le début d’une belle lecture.