Pourquoi je relis toujours les mêmes livres (et pourquoi c’est un vrai plaisir)

Livre ouvert sur une couverture en laine avec une tasse de thé et des lunettes, posé devant une fenêtre : une scène cosy et chaleureuse, parfaite pour relire ses romans préférés.

On pourrait croire que je lis pour découvrir. Et c’est vrai. Mais parfois, très souvent même, je lis aussi pour retrouver. Parce qu’il y a des livres qui ne me quittent jamais vraiment. Des livres qui m’ont vue rire, pleurer, survivre à des insomnies et à des dimanches de déprime. Des livres que j’aime d’amour, et que je relis… encore. Et encore.
Et tu sais quoi ? Je n’ai aucune intention de m’en excuser.

Une relecture, c’est comme enfiler son gros pull préféré

Je sais exactement ce qui m’attend. Je connais les dialogues par cœur, je vois venir le twist à vingt pages, je me souviens des émotions… Et pourtant, j’y retourne. Parce que c’est confortable. Parce que c’est réconfortant. Parce que parfois, ce dont j’ai besoin, ce n’est pas de nouveauté, c’est de sécurité.

Le Seigneur des Anneaux, c’est mon été. Troupe 52, aussi. Agatha Christie, elle, elle me suit toute l’année (surtout quand je veux résoudre un crime au lieu d’affronter ma to-do list). Et parfois, je prends même un café avec Tom Bombadil, Hercule Poirot ou Archibald, comme on retrouve de vieux amis.

Est-ce que je culpabilise parfois ? Oui.

Ma pile à lire me regarde avec jugement. J’ai des livres neufs, qui m’attendent depuis 2021, toujours pas ouverts. Mais je choisis quand même de relire La Passe-Miroir, La Maison Hantée, ou même un vieux Stephen King qui sent la poussière et l’angoisse nostalgique. Et tu sais quoi ? Lire, c’est lire.

Un livre qu’on relit mille fois sans s’en lasser, c’est une pépite. Un trésor. Un point d’ancrage dans le chaos du quotidien.

En terrain connu, l’émotion est plus forte

Je ne relis pas parce que j’ai oublié. Je relis parce que je veux ressentir à nouveau. Retrouver un personnage qui m’avait manqué. Revoir une scène qui me bouleverse. Rire à une réplique que j’anticipais déjà, sourire avec tendresse à un passage que je pourrais réciter.

Et puis, parfois, j’écris aussi pour ça : pour que quelqu’un, un jour, relise Nos vies d’après ou Te garder près de moi, pas pour connaître la fin, mais pour retrouver cette émotion, cette ambiance, ce lien. Ce serait le plus beau des cadeaux.

Et toi, c’est quoi le livre que tu pourrais relire 1000 fois?

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