« Routine d’écriture »… Rien que l’expression sonne sérieux, non ? On aime toujours découvrir celle des grands auteur·ices, mais en réalité, il existe autant de routines que d’écrivains.
Alors, faut-il absolument une routine pour écrire ? Spoiler : oui… et non.
Une routine d’écriture, ça sert à quoi ?
Avoir une routine, c’est censé structurer l’écriture, éviter la procrastination et assurer une progression régulière.
Idéalement, une journée d’écriture parfaite ressemblerait à ça :

Une journée d’écriture idéale… mais irréaliste ?
- 7h : lever et petit-déjeuner équilibré avec lecture matinale
- 8h : préparation et petite promenade pour s’oxygéner le cerveau
- 9h : installation au bureau et début de l’écriture
- 10h30 : pause avec un thé ou un café
- 12h : déjeuner équilibré
- 13h30 : reprise de l’écriture avec un bon rythme
- 15h : petite pause
- 16h30 : dernière session d’écriture
- 17h30 : fin de la journée, rangement, détente
Sur le papier, c’est parfait. Dans la vraie vie… c’est une autre histoire.
La vraie routine d’écriture : une illusion ?
Ma vraie routine ? Je me lève, je regarde dans quel état je suis, si mes muses sont dans le coin… et j’avise.
Parfois, tout s’enchaîne parfaitement. J’écris toute la journée, les doigts qui courent sur le clavier, le cerveau qui carbure et cette sensation euphorique que seul·e un·e écrivain·e connaît.
D’autres jours… rien. Ou alors j’écris un peu le matin, un peu le soir, ou… pas du tout.
Et c’est OK.
L’élément le plus difficile dans cette approche, c’est de ne pas culpabiliser. Quand écrire est ton activité principale, ne rien produire peut donner l’impression d’avoir « perdu » sa journée. Mais écrire, c’est aussi donner du temps à son esprit pour digérer l’histoire.
Les 3 vérités à accepter sur la routine d’écriture
1. Une routine doit s’adapter à toi, pas l’inverse.
Se forcer à écrire quand on est épuisé·e, c’est contre-productif. Apprends à écouter ton rythme naturel.
2. Il n’y a pas de « vraie » routine, juste des habitudes.
L’important, c’est la constance, pas la rigidité. Même écrire 15 minutes un jour « sans » compte.
3. Se pardonner les jours « off ».
L’écriture est un marathon, pas un sprint. Tu as le droit de ne pas écrire tous les jours.
Mon seul vrai principe d’écriture : NE PAS RELIRE TOUT DE SUITE!
Lors du premier jet, je ne me relis jamais immédiatement. Je n’édite pas au fil de l’écriture : je laisse couler l’histoire et j’améliore plus tard. Relire trop tôt, c’est risquer de tuer sa créativité sous un flot d’autocritique.
Écris d’abord, édite plus tard.
Alors, routine stricte ou pas ?
Si tu es du genre à aimer une structure claire, fixe-toi un cadre souple.
Si tu es plus instinctif·ve, accepte que ta routine puisse varier au jour le jour.
Le secret, c’est de trouver ce qui te convient.
Et toi, tu fais comment ?
Dis-moi en commentaire : as-tu une routine fixe ou plutôt flexible ? Est-ce que tu écris tous les jours ?
Si tu cherches ta routine, teste plusieurs méthodes et garde celle qui te fait avancer sans frustration.
À bas la pression, vive l’écriture !